Mythes et mensonges de la capitalisation

19 octobre 1945 : Création de la Sécurité sociale.

Socialisation de la richesse au service des soins et de la santé.

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La répartition creuse l'écart entre retraités et actifs.

Si l'on admet qu'un retraité est propriétaire de son logement, il est à niveau égale avec un actif (incluant les chômeurs). Montant moyen des pensions : 1 662 € 15% des retraités < 1020 € (soustraction faite du coût du logement). 10% taux pauvreté retraité, 6,1 salariés, 14,5 globale retraités riches -> plus sur les actifs et rentes que les pensions.

La capitalisation est une solution novatrice

Déjà mis en place au XIXe siècle via des caisses de retraite puis en 1910 avec le premier système national. Inadapté en période de forte inflation. Depuis l'instauration de la Sécu, le taux de pauvreté des retraités français est l'un des plus faibles d'Europe.

La capitalisation existe, la justice sociale implique de l'ouvrir à tous

La capitalisation est déjà présente en faible proportion, notamment chez les pharmaciens ainsi que les fonctionnaires. Elle permet surtout aux assureurs et aux sociétés proposant des produits financiers de s'enrichir.

On n'introduit qu'une dose de capitalisation de façon à sauvegarder le système actuel.

Un système à deux vitesses cloisonnerait les classes sociales. Individualisation de la société.

Les oppositions à la capitalisation sont avant tout idéologiques.

On oppose ainsi gauche et droite, alors que la capitalisation casserait l'instrument de solidarité et de socialisation qu'est la Sécu.

La capitalisation permet de doper la croissance.

L'investissement soutiendrait les entreprises, ces dernières serait alors capable d'investir et de croître. On verrait cependant des fonds de pension s'installer pour faire du chiffre. On serait alors dans la spéculation.

Les marchés croissent plus vite que l'économie réelle.

La finance ne produit aucune richesse, les profits qu'elle engrange sont issus de l'économie réelle. Ceci est d'ailleurs facteur d'instabilité, nombreux exemples depuis la dérégulation débutée dans les années 70.

Les autre pays ont choisi la capitalisation, il nous faut en faire autant.

40% des pensions aux USA. Crise des subprimes -> désastreux (la valeur des actifs de l'ensemble de la.planète avait alors reculée de 25%) Au Chili 75% des retraités touchent moins que le salaire minimum.

De toute façon, le modèle actuel est condamné par le vieillissement de la population.

Dans une société qui vieillit, le rendement des actions peut diminuer faute de bras pour créer de la richesse et du fait de retraités consommant moins que leurs cadets.

Le deficit abyssal du système actuel, accentué par la fracture démographique, serait seulement d'1% du PIB.

On évite ainsi les questions de fond pour des hausses des cotisations:


https://www.monde-diplomatique.fr/2025/06/ARAMBOUROU/68462


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